Vacances de Lux + Concours + Dauphin Ricain

« Quand tout le monde marchera sur la tête, je serai l'homme par qui le scandale arrivera en descendant simplement l'avenue sur la pointe de mes pieds. »

C'est une phrase qui trottait depuis trop longtemps dans l'arrière cours de ma tête, et que j'aurais du partager avec un ami. C'est terrible... Que garde t on des autres au fond ? Tout juste un miroir où se refléter... Que voulez-vous penser après ça ?

Les mots, toujours les maux... Il n'y a plus rien à dire. J'affirme ici que l'on ne sait plus parler, si ce n'est répéter des idiomes désespérants pour la chasse aux sorcières, des convenances convenues à faire gerber les truies dans des lies de truismes. Un cierge pour tous les cons et des concierges pour les murs de vos conversations désertes. Je vous vouvoie mais me voyez-vous ? Vous vous voutez et ne vous doutez plus de combien vous êtes beau !

C'est terrible, j'insiste... A quoi bon avoir autant de colère si c'est pour se révolter dans les mots imposés par l'oligarchie secrète ? Si c'est pour revomir des litanies de terreur jusqu'au vertige. A se parer des lambeaux de luxe, tous ces mots étrangers, ces discours qui courent toujours, alors que nous sommes désespérément nus, dépossédés de tout.

Toutes ces choses, simulacres de nous, qui nous poussent à se tuer sois, sois même dans l'autre, dans tous les autres... Toute révolte me désespère sincèrement et ne reste en définitif qu'un retour au discours du maître.

A chaque fois que j'écoute du rap j'ai la nausée, c'est à croire que les barbares et les puritains se cherchent dans la nuit. Incapable de devenir l'autre il s'entretuent et se rejoignent dans un égrégore maudit. Ils hurlent à moitié découpés errant dans les décombres de leurs ombres, s'extirpant d'une matrice infernale. On les enterrera ensemble dans le tombeau de leur conscience. Les mots râlent, toujours.

Il arrive cependant qu'un jour de pluie, un Dieu oublié s'éclipse du chaos acerbe du Cosmos pour propulser un dernier relent de beauté parasite jusque aux dédales de nos oreilles fumantes. Ces choses sont d'un réconfort rare, j'insiste. Le dernier opus de l'1consolable en fait partie.... Égratignant nos oreilles de ses dissonances jazzy, il dégouline d'une sincère mélancolie au cœur de nos tympans fatigués. A des années lumières de la horde, il se distille encore de mots subtils pour qui veut bien les écouter.

A vrai dire, à chaque fois que je pense au bonhomme, je le vois tentant de foutre des pichenettes fourbes et vengeresses derrière les tempes de Mike Tison, assis là au bord d'un banc pour nourrir des pigeons (c'est son côté sensible). Quand le poids lourd hébété se retourne, ivre de rage, il lui offre un sourire d'incompréhension narquois, avant de lui en remettre une subtile derrière les oreilles. Pour cette image burlesque, du fond du cœur, merci !

Je vous annonce que je serai en vacances pendant deux semaines à partir de lundi, et profite d'un peu de répit dans la nuit de mes mots pour vous offrir l'objet de l'uppercut poétique « Face O Face B » de l'1consolable, accompagné du Paint du jour « Dauphin Ricain ».

Cela sera offert à l'âme sincère qui pourra me délivrer du poids de cette question qui hante mes nuits :

- « Si j’enlève un bras à une brasserie et qu'elle en pâtit, est ce qu'elle devient une pâtisserie ? ».

J'attends vos réponses en commentaires, et donne les résultats du concours à mon retour le 08 Août 2013

Flegmatiquement,

Lux

-Clarior e Tenebris-

Dans l'attente, vous pouvez écouter l'1consolable ici : http://www.l1consolable.com/

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Ha et n'oubliez pas de me laissez un e-mail dans votre commentaire afin que je puisse vous inscrire contre votre gré sur des sites d'échangistes transsexuels nains vous recontacter si vous gagner l'Ep !