Of curse !

Des marionnettes avec des idées folles qui s'accrochent aux fils de leur tête.

Il était tard et je pensais à ça en regardant le creux de mon verre.

J'ai vu des hommes filets capturer des papillons dans la nuit.

Je finissais mon verre alors qu'une idée parasite s'infiltrait dans les nerfs de ma peau, comme une maladie.

Il y a dans mon esprit des tunnels rongées d'idées, des mots qui creusent encore.

J'ai prit un bout de papier pour écrire quelque chose, tout et n'importe quoi, quelque chose qui soit encore moi..

Mais rien ne venait. Alors j'ai finis mon vers, et j'ai bu l'encrier.

Je suis deux milles images éclatées dans le temps. Je suis le fou que l'on décore sans raison, le décadent qui se condamne à la messe, le moraliste en visite aux abysse, je suis cette image qui danse dans les yeux de l'autre mais qui n'est pas moi.

J'ai rejoué des guerres, toutes étrangères, et une tristesse qui avait traversé les ages s'est posé sur mon visage, comme un papillon. Il y a des tranchées qui refleurissent dans les bistros, des hommes sans têtes dégoulinent des idées mauves sur le parvis de ma maison.

Je suis devenue un mercenaire qui traque dans la vie un rôle à incarner. Un cabotin livrer en pâtures a des cabots boiteux. Un mauvais rôle dans une série B.

Je dès lors sur que la conscience est une malédiction, que l'on dicte mal et sans raison dans le discours de l'autre. Il y a des secrétaires ennuyés qui rédigent des notes en attendant la pause dans le creux de ma tête.

Je leur ai donné un jour de congé pour partir à la pèche, et relâcher mes idées dans le ventre de la mer.

Absconfusement,

Lux