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Un jour de travail, Un dessin moche sur Paint

Danse d'une nuit d'étoile

Danse d'une nuit d'étoile


































C'était un soir dans le tard de ma tête, je n'entendais plus rien... J'avais passé ma journée à élever des trous noirs, sur une planète lointaine, et tout ce qui me venait a présent n'était que des son flous et dissonants.
Et je me suis mis à danser, balançant les bras dans l'air comme le rythme me l'indiquait, mes pieds bougeaient dans tous les sens et formaient des cercles insensés.
J'ai tout de suite pensé à une maladie. Un truc que j'aurais pu choper près de Proxima du Centaure. J'avais entendu des histoires de gars qui avait du danser pendant des jours, avant de mourir d'épuisement.
Et j'aurais pu danser pendant des jours avant de crever comme eux, dans un capharnaüm insensé... mais je suis resté en vie, mon cœur battait alors que je ne l'entendais pas, je ne voyais plus le flou de ma tête...
Mais parfois, les nuits d'orages, ou lorsque le ciel vomissait des comètes dans la stratosphère, les mouvement reprenaient. Incontrôlés et incontrôlables. Je me mettais à danser. Parfois dans les pires moments. Lors d'un enterrement ou d'un mariage. Quand je devais passer un entretien pour une mission lointaine qui aurait pu me rapporter un bon paquet de flouze, jusqu'au médecins du département de psychiatrie de la guilde des spationautes qui me regardaient d'un œil morne...
j'ai démonté toutes mes barrières et je suis parti en vrille.
Ils m'en on mis pour quinze ans. Dans un de ces asiles, sur une planète maudit ou plus personne ne fout les pieds... Et j'ai continué à danser...
Mais ce n'était plus une maladie, les mouvements étaient partis hanter ceux qui ne dansaient plus. C"était quelque chose qui venait de moi. Qui était en moi. Comme un orage qui avait besoin de chanter
J'ai bougé les bras encore plus loin, j'ai balancé les pieds encore plus fort, j'ai écrasé la terre et les cieux, j'ai battu la campagne et le blé, j'ai frappé les nuages et la mer trop sage
Et je suis partie. Maintenant je suis loin d'ici. Je ne suis plus de votre monde. Si les médecins avaient mieux regardés, ils auraient vu un trou noir pousser sous mon torse. Un de ceux que j'élevais. Un qui s'était échappés.
Un soir, si vous prenez le temps de regarder les étoiles vous le verrez. Elles dansent.

Lily et Lux

Le blog de Lily avec qui j'ai écrit cette histoire : http://histoiresdebiles.blogspot.fr/

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