18 Novembre 2013
Le temps n'est pas linéaire. Il ressort par effluves parasites qui brouillent le présent. Ce n'est pas le début de nos vies. Une nuit archaïque dégouline en nous depuis la nuit des temps.
Deux milles voix larsenent le présent, se répètent en écho, se répercutent en acouphènes lancinant qui lacèrent nos cerveaux dans un non sens percu-temps.
Des morceaux de nous s'éparpillent dans l'espace temps, uppercut et entrechoc de Big Bang. Il pleut des météores en sang qui implosent dans le creux de nos tympans.
Des bout d'histoires coupé-décalé se recollent et s’accrochent au present. Le joug de la nuit dans la nuit de nos jours. Des étoiles mortes depuis des siècles brillent dans le ciel et nous les regardons.
Espoir...
Émotions parasites de morts vivants !
Lux